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Rédigé à 19:00 dans Gastronomie | Lien permanent
J'ai pris un peu de retard dans la rédaction et la publication des fiches cuisine: quelques images et commentaires sur des plats de saison, ou pas ! (de saison..pas les images...ni les commentaires...enfin bref). On commence avec des ris d'agneau : blanchis et cuit dans un ragout de champignons (vin blanc, girolles champ de paris, crème fleurette, échalotes) au moment de servir, histoire de ménager l'effet, on recouvre les ris d'une crêpe aux herbes: ça fait effet cloche et accessoirement ça garde au chaud. Comme quoi, les produits tripiers, comme ils disent maintenant pour pas effaroucher le bobo, c'est pas si mauvais que ça .
Comme on a vu un peu large en ragout de champignon, on s'en sert comme base pour des St Jacques juste salées-poivrées-poêlées...et franchement c'est terrrrrible. Les usines de St Jacques ont fait de gros progrès, me semble-t-il ces derniers temps : on a plus ces soucis de cochonneries gorgées d'eau ou de jesaispastroquoi qui faisaient rétrécir de moitié -voire plus- les bébêtes dans la poêle.
L'automne étant la saison des chasseurs, du gibier, on ne deroge pas à la règle : cuisse de lièvre à la royale ducale comtale marquisale pierral , à la tombale , queuedale , morale ? non, à la ...ben à la spécial, comme dans les restau chinois "Et un lapin spécial n°73 " mariné une nuit avec oignons, carottes, bouquet d'aromates et du rouge pour homme, puis mijoté longtemps longtemps, des légumes oubliés mais pas pour tout le monde pour accompagner .
Et pour terminer, vendredi c'était pas ravioli...
Rédigé à 08:49 dans Gastronomie | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
On a plus le temps de rien faire ma bonne dame..alors quand l'occasion se présente, aujourd'hui on glandouille, on se concerte, on improvise, et direction Bercy Village avec I . On se décide pour la biopic de Mesrine de JF Richet..ben en fait c'est pas mal fait, pas trop de suspens: on sait comment cette histoire se termine..on pourra toujours reprocher au réalisateur d'abuser des tendances du moment : split screen et caméra limite pas trop stable, mais les scènes d'action sont bien nerveuses, les comédiens parfaits..bref c'est tout à fait recommandable..
Bon c'est pas le tout mais après toutes ces émotions il fait faim..et soif surtout ..on se sent un peu vidé comme une truite ...et là on a l'embarras du choix...quoique....mais c'est un autre débat et on opte pour une valeur sure: le Frog, surtout pour la bière : Dark de triomphe en particulier, une brune qui ne vaut pas la guiness de notre Irlandais préféré, Derek, mais qui desoiffe bien et ne fait pas mal à la tete . Pour picorer, une assiete de tapasos mexicanos bizzaros: Nachos avec sauce cheddar, salsa, crème fraiche, quesadillas au poulet, guacamole et jalapenos..ne me demandez pas ce que c'est, j'en sais fichtre rien, mais ça passe tout seul à l'apéro. Ensuite un morceau de viande de bœuf mort avec une sauce aux oignons rouges et un truc qui ressemble à un gratin dauphinois, en moins bien. C'est pas mauvais, c'est pas bon non plus, c'est nourrissant..et c'est déjà pas mal...allez, une autre pinte ??
Rédigé à 12:29 dans c'est la vie, cinema, Gastronomie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Fin de weekend en novembre..après une soirée en charmante compagnie autour d'un baekoffe et d' un Haut Bages libéral 1996...Planquette miam-miam dans le verre, Villa Zamorano bof-bof dans le cendrier; The Good The bad and the queen ratatam-ratatam pour les oreilles et Marilyn Dernières Séances bling-bling pour faire intello..
Rédigé à 20:24 dans c'est la vie | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Tiens pour changer on va parler d'images, de sons et de bagnoles.
C'est venu hier sur le tapis suite à une interrogation sur le sens de
"ronin" dans les mangas en général et les samouraï en particulier. Je
me suis surtout souvenu que c'était le titre d'un film avec
De Niro..un film dont l'action se passe en partie à Paris, un film dont
je retiens surtout une longue séquence de poursuite en voiture dans les
rues de la capitale. On retrouve facilement l'extrait sur daylimotube
..et de fil en aiguille j'ai passé un bon moment à retrouver des films
qui, parce que c'est le genre -polar urbain- qui veut ça, mettent en
scène une course poursuite .
Il me semble que le cinéma américain
(le cinéma d'action pour faire court) est plus riche que le cinéma
européen dans ce genre, bien que certains grands films mettent
nettement en avant des bagnoles (le fanfaron
de Dino Risi : le film qui roule à 100 à l'heure !! me revient
immédiatement en mémoire). Mais bon on reste dans le schéma classique
de la mythologie US de la course poursuite entre les gentils cowboys et
les méchants indiens, à moins que ce ne soit le contraire.
On
remarquera aussi le role de la bande son qui a son importance (ah bon
??? ben vi !!) avec, dans les films US des années 70 et 80 un gout
assez net pour le style Blaxplotation music (Y a-t-il un lien entre BMW et Black Magic Woman ???)
On commence par un duel Peugeot/BMW dans Paris, filmé par John Frankenheimer ..un classique du genre..très drôle quand on connait un peu Paris d'essayer de suivre sur le plan le circuit des 2 voitures qui dans la même séquence de 30 secondes passent de la Défense à Montmartre avec escale porte de Vincennes et ravitaillement à Opéra..
Le même Frankenheimer, quelques années plus tôt tournait le fabuleux French Connection II avec Gene Hackmann, mais dans le 1er volet de la série c'est William Friedkin qui s'y collait et réalisait la fameuse course poursuite voiture contre métro aérien dans les rues de New-York
Dodge contre Ford Mustang dans cet extrait qui reste vraisemblablement l'exemple le plus magnifique de la scène de poursuite de toute l'histoire du genre : Bullitt avec Steve McQueen: tout y est: intensité, mouvement de caméra...suspense...et la musique de Lalo Shifrin
Demain la suite......
Rédigé à 15:24 dans c'est la vie, cinema | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)